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Tigris Ori

24 novembre 2013

Tigris Ori

Première partie Les quatre éléments Chapitre 1 Charly Neryvelle se réveil ce matin un peux nerveux. Il sort de son lit et prend ses vêtements qu'il a préparé la veille. Il les enfile. Descend les escaliers. Il prend un croissant sur la table de la salle à manger en renversant un verre de jus de fruit. Il pousse des jurons. Dylan, son frère sort de la cuisine. Il prend le verre des mains de Charly. - Ne t'en fais pas, je vais nettoyer, dit-il. Dylan et Charly sont les plus jeunes frères de la famille Neryvelle. Des jumeaux de dix-huit ans. Des faux jumeaux en faite. Tout les deux de taille moyenne, avec des yeux d'un bleu pareil au ciel un matin annonçant un soleil plombant, un visage fin et des cheveux blonds. Ils sont pourtant différent. On peut voir dans leurs yeux leur lien. Qu'ils sont frères. Pour certain il est facile de voir qu'ils sont jumeaux. Mais au premier coup d’œil on ne peut pas le deviner. Par exemple, Dylan, étant le plus jeune, paraît moins imposant. De plus leur coiffure n'est pas la même. Charly a des cheveux courts, relevés, tandis que Dylan à des mèches lui tombant sur le front. Charly mord à pleine bouchée dans le croissant et prend ses clefs de voiture. Dylan lui demande si il ne veut pas manger plus. Charly refuse. Il ne veut pas être en retard à son entretien. Charly est intelligent. Il est passé directement de la cinquième à la quatrième. Ce qui l'a séparé de Dylan. Lui, à eut son Baccalauréat l'année dernière. Dylan l'a eut cette année. Charly a beau avoir des dispositions intellectuel il préfère arrêter les études. Il travaillait dans une boutique de musique, car il adore la musique. Il prend des cours de guitare, de percussion, de flûte, de piano et de chant depuis qu'il a sept ans. Chaque année il rajoutait un instrument. Maintenant il est très doué. Il est passionné par ce domaine. Il aurait voulut rester dans la boutique où il travaillait mais le propriétaire à vendu. Il en a repéré une autre. Il passe un entretiens aujourd'hui et espère obtenir le poste. Il ne compte pas travailler dans une boutique toute sa vie. Peut-être qu'un jour il se lancera. Qu'il pourra monter sur scène. Devant la maison il y a trois voitures. Il prend la grise. La sienne. Il fait le trajet un allumant la radio et en chantonnant. Siffloter des airs de musique le détend. Dylan finit d'éponger le jus de fruit que Charly a renversé. Il se sert une tasse de café. Il est trop fort alors il rajoute un sucre. Il touille lentement. Il regarde sa liste de fourniture. Il va entrer dans une université dans trois jours. Dylan est très intéressé par la psychologie. Il ne se voit pas faire psychologue, mais comme il n'a pas d'idée d'avenir il préfère faire quelque chose qui lui plaît. Même si c'est compliqué. Il a coché tous ce qu'il a déjà acheté. Il ne lui reste plus que deux livres. Il va falloir qu'il se rende à la librairie ce matin. Il entant un bruit dans l’escalier. Il voit une chevelure d'un blond de bronze arriver. C'est Arthur. Le plus âgé des frères Neryvelle. Il est habillé avec un costume. Élégant. Comme d'habitude. Dylan et Charly ont deux ans d'écart avec lui. Vingt ans. Un âge où on ne sait pas toujours quel choix faire. Arthur lui n'est pas du tout perdue. Il fait des études de biologie. Avec une option « archéologie ». Il compte faire chercheur plus tard. Trouver de nouvelles espèces, ou en étudier. Explorer des vestiges anciens. Ou bien travailler dans un musé. Il veut explorer tous ce qui entoure l'homme. Autant ce qui ce trouve sur notre monde, que le passé de l'être humain. Arthur prend une tasse de café et la boit à toute vitesse. - Tu t'en va ? Lui demande Dylan. - Je vais à la bibliothèque, lui répond Arthur. Pour Arthur c'est aussi encore les vacances mais il étudie quand même à la bibliothèque. Il s'en va. Dylan voit le quatre-quatre rouge d’Arthur s’éloigner au travers de la fenêtre. Il est un peux déçus. Aucun de ses frères ne prend la peine de passer du temps l'un avec l'autre. Surtout depuis qu'Arthur et Charly sont en froid. Les discussions sont tendus dans la famille Neryvelle. C'est quand il voit la porte d'entrée s’ouvrir qu'il reprend un peux espoir. Billy, le dernier des quatre frère Neryvelle. Le deuxième fils. Il aurait dut être celui du milieu. Mais il partage ce rôle avec Charly. Billy est, lui aussi, blond. Mais c'est le seul des frères Neryvelle à être frisé. Il porte un pantalon de sport et son débardeur est tâché de sueur. Il revient sans doute de son jogging matinal. Comme tous les matins. Il s’assoit en face de Dylan avec un sourire. - Tu as bien couru Billy ? Lui demande Dylan. - Je suis lessivé, dit-il. Dylan lui serre une tasse de café. Il est contant d'avoir au moins l'un de ses frères qui reste avec lui. - J'ai vue Arthur partir, dit Billy. Tu sais où il va ? - Il m'a dit qu'il allait à la bibliothèque, lui dit Dylan. - Encore ? S'étonne Billy. Il ne peut pas profiter de ses vacances ? - Billy, je crois qu'Arthur nous ment. Il n'est pas à la bibliothèque. Du moins il ne va pas y rester toute la journée. - Comment ça ? - Je crois qu'il cherche du travail. - Du travail ? Mais Dylan, il est en plein dans ses études. - Je sais, dit-il. Mais je crois qu'il veut les arrêter. - Pourquoi ? Ses études lui plaisent. Et ça ce n'est pas le cas de tout le monde. - Tu sais comme moi que cette situation ne lui plaît pas. Depuis qu'on est tous majeur il trouve ça injuste que notre oncle s'occupe encore de nous. Il veut un travail pour avoir un revenue. Soit pour aider oncle Dan, soit pour déménager. - Mais oncle Dan et notre tuteur officiel. C'est comme un père pour nous, fait remarquer Billy. - C'est pour ça qu'il veut l'aider, explique Dylan, et le fait qu'il ne soit pas notre vrai père accentue la chose. Nous étions trop petit pour nous rappeler de nos parents. Mais Arthur lui avait presque six ans quand ils sont morts. Il en garde un souvenir. Je pense que pour lui, maintenant, ce n'est plus à notre oncle, mais à lui de s'occuper de nous. - Mais pas de Charly, fait remarquer Billy. - Au fond je pense que si. Même si ils se disputent encore. - Tout ça parce qu'il à décidé de laisser tomber ses études. Tu as peut-être raison, dit Billy. Il réagit comme un père. Les deux garçons finissent leur petit déjeuner. Billy file prendre une douche. Dylan, lui se prépare pour se rendre à la bibliothèque. Arthur range son livre sur l'étagère. Il ramasse ses affaires et sort de la bibliothèque. Il descend les marches. Le vent souffle tellement fort qu'il est obligé de fermer sa veste. L'une de ses feuilles s'envole. Il se baisse pour la ramasser mais une main est déjà posée dessus. Une jeune fille au teint pâle et au cheveux noirs lui tend sa feuille. - Vous devriez faire attention, dit-elle. Le vent souffle. Elle lui fait un clin d’œil et se dirige vers la bibliothèque. Arthur regarde cette feuille que cette jeune fille à la fois étrange et attirante lui a rendue. Il remarque un petit carré rouge imprimé dans le coin. Ce n'est pas lui qui l'a fait. Serais-ce cette fille ? On dirait qu'il a été tamponné. Il pense qu'il ne l'avait sans doute pas remarqué avant. Il se dirige dans une agence immobilière. Il s'annonce : - Je m'appelle Arthur Neryvelle, j'ai un rendez-vous. - Le directeur va vous recevoir , lui dit la secrétaire. Il vient passer un entretiens pour un emploie. Il a préféré ne rien dire à ses frères pour l'instant mais il ne pense pas reprendre ses études à la rentrée. Il ne veut surtout pas en parler à Charly. Il se dispute avec lui depuis des mois parce qu’il a arrêté ses études. Et lui compte faire la même chose. Il secoue la tête. « Ce n'est pas la même chose » ce dit-il. C'est vrai. Charly a arrêter par simple flemme. Lui c'est différent. C'est pour ses frères. Il passe son entretien. Il essaye de se concentrer mais son attention se focalise sur le porte crayon du directeur. Il porte le même carré rouge qu'il a trouvé sur sa feuille. Un courant d'air passe dans la salle. - Est-il possible d’arrêter l'air conditionné s'il vous plaît ? Il fait un peut frais, demande Arthur. - Il n'est pas allumé, dit le directeur. Arthur a beau scruter la pièce il ne voit ni ventilateur, ni fenêtre ouverte. Dans la librairie Dylan cherche le dernier livre qu'il lui manque. Il en a déjà trouvé un. Il suit les titres sur la tranche des livres du bout des doigts. Il trouve le siens. Il le prend. Un peux trop violemment. Il fait tomber un autre livre. Le bruit raisonne dans toute la librairie. Il voit une jeune fille devant lui. Elle le regarde. Dylan s'excuse pour le bruit. - Ce n'est rien, mais ne vous pressez pas, il n'y a pas le feux, dit la jeune fille. Dylan lui sourit et ramasse le livre. Quand il se relève la jeune fille n'est plus là. Il regarde le livre. Il n'a pas de titre. Seul un carré de couleur rouge se trouve sur la couverture. Il le repose. Il va payer ses deux livres. Il attend au moins dix minutes dans la file. Mais il a beaucoup trop chaud. Il sort du magasin. Il monte dans sa voiture et manque d’étouffer. Il fait une de ces chaleur ! Il roule avec les fenêtres ouvertes. Il reste bloqué derrière une voiture. Il se demande pourquoi personne n'avance quand il comprend. Il y a un incendie. Il sort de sa voiture. Comme tout les passants, il s'approche de la barrière en fer placée pour que personne ne s'approche trop prêt de l'incendie. Il est horrifié devant cette immeuble en feux, il aperçoit un homme un peux plus loin de l'emplacement des pompiers. Personne ne semble le voir. Pourtant il agonise, prêt des flammes. Sans réfléchir plus longtemps il passe par dessus la barrière et court vers l'homme. Il remonte son col à cause de la fumée. L'homme s'écroule. Dylan pose ses doigts sur son coup pour voir si il respire. L'homme est encore en vie. Dylan attrape le bras de l'homme. Il s’apprête à le hisser. Mais il reste, le regard fixé sur le bracelet de l'homme. Il est en cuire avec le même carré rouge qu'il a vue sur le livre. Il secoue la tête et sort de ses pensées. Il faut sortir cette homme d'ici. Il le hisse et l'emmène jusqu'au camion de pompier. Billy a prit sa raquette de tennis. Il se trouve au parc. Il doit traverser la forêt du parc pour arriver au terrain de tennis et de squash. Billy fait partit d'un club de tennis. Il est même très doué. Il a remporté plusieurs championnats. Il doit s'entraîner dur pour remporter les nationales. Il pourra ensuite participer aux inter-nationales. Si il les remporte ou apparaît sur le podium il pourra devenir professionnel. Il marche lentement. Faisant balancer sa raquette d'avant en arrière. Une jeune fille l'interpelle. Elle lui demande où se trouve la serre la plus proche. Il lui montre sur la carte. Il se trouve à l'endroit où est tracé un carré rouge. - On dirait une rune, dit Billy. - Oh non, je suis du genre terre à terre, lui dit la jeune fille. Il se retourne lui montre le chemin à prendre avec des gestes mais quand il se retourne la jeune fille n'est plus là. Il continue son chemin. Il ne fait que tourner la tête dans la direction qu'aurait du prendre la jeune fille. Il ne fait tellement pas attention qu'il se cogne dans un arbre. Il préfère aller vite jouer au tennis. Il c'est cogné si fort qu'il voit le même carré rouge sur cet arbre. Il joue durant des heures quand sont téléphone portable sonne. C'est Charly. Il passe près d'un bar non loin du parc. Comme Billy n'a pas de voiture il lui propose de le ramener. Billy accepte si ils prennent le temps de boire un café. Charly est d'accord. Ils se rejoignent au bar. Ils prennent tout les deux un café. - Il m'est arrivé quelque chose de... surprenant, dit Billy. - Comment ça ? Lui demande Charly. - J'ai rencontré une fille... - Tu trouve ça surprenant ? Dit Charly en riant. Ça doit être ton côté athlète. - Non c'est pas ce que j'ai voulu dire. Cette fille était étrange. Elle m'a demandé son chemin. Sur la carte il y avait un carré rouge. Et la fille à disparut, sans laisser de traces. Ensuite j'ai revue ce carré rouge sur un arbre. - Et alors ? S'étonne Charly. - Tu ne trouve pas ça bizarre ? - Non. Des carrés rouges il y en à partout. Et tu es tellement distrait que tu perd souvent les gens de vue. - Tu as vue des carrés rouges ? S'étonne Billy. - Oui. Dans mon verre d'eau avant l'entretiens. Puis au fond d'une fontaine. Billy est persuadé que ce n'est pas une coïncidence. Il y a quelque chose derrière tous ça. Il essaye de convaincre Charly mais il prend son frère pour un fou. Il s'active de boire son café. Il veut que Charly se dépêche pour rentrer à la maison et voir ses deux autres frères. - Je suis certain que c'est un signe. Nous devons accomplir un destin hors du commun, dit Billy. J'en suis persuadé. - Tu sais que si tu dis ça à Arthur il risque de vouloir t'enfermer ? Lui dit son frère. - On verra bien. Quand Dylan rentre à la maison il y trouve Arthur. Il a le visage inquiet. Il reste sûr de lui mais Dylan voit que quelque chose ne va pas. Il va vers lui. - Dylan ! Dit Arthur. - Arthur, pourquoi cet air inquiet ? Lui demande son frère. - Tu n'as pas eu le message de Billy ? - Si. Ne t'inquiète pas. Ce n'est certainement rien de grave. - C'est surtout qu'oncle Dan n'est pas rentré. J'espère que Billy ne va pas nous annoncer quelque chose comme un accident. Billy passe la porte d'entré suivit de Charly. Les quatre frères se réunissent dans le salon. Billy leur pose une question qui déstabilise un peux Dylan : - Avez-vous vue des carrés rouges aujourd'hui ? Arthur et Dylan reste ahuris. Dylan a effectivement vue des carrés rouges aujourd'hui. Deux fois. Dont un en sauvant un homme d'un incendie. - C'est quoi ce cirque ? S'énerve Arthur. C'est pour ça que tu nous as demandé de venir ? - Répondez juste à ma question, dit Billy. Moi j'en ai vue, deux fois. Et Charly aussi. - C'est une coïncidence, dit Charly. - J'en ai vue, dit Dylan. Deux fois aussi. - Vous vous entendez ? Pourquoi cette fixation ? Demande Arthur. - Répond juste, dit Billy. - En quoi ça t'avancerais ? (Ses trois frères le regarde avec insistance.) Oui j'en ai vue. Et alors ? - J'en étais sûr ! Dit Billy. - Sûr de quoi ? Demande Dylan. - C'est un signe ! - Le signe que je dois aller faire les courses ! Dit Arthur. Il s'en va en claquant la porte. Charly demande à Dylan de se préparer pour aller voir leur amie d'enfance. Il monte dans sa chambre. Il ne reste plus que Dylan et Billy. - Cette fille doit savoir quelque chose, marmonne Billy. - Quelle fille ? Lui demande Dylan. - Une fille étrange, brune. - Avec des yeux bleus et un grain de beauté au coin de la lèvre ? - Exactement ! Tu l'as vue aussi ? - Oui. Billy décide d'aller à la bibliothèque pour se renseigner. Dylan lui demande de ne pas trop se disperser. De rester dans le réel. Puis il monte se préparer. Sur le parking Charly gare sa voiture et en sort un peux énervé. Son frère commence à délirer. Un autre le dispute. Quand à son frère jumeaux, il le sent beaucoup plu distant. Lui et Dylan restent silencieux. Arrivé dans une rue, Dylan brise le silence. Parlant de ce que Charly ne voulait pas attendre. - Tu crois que Billy a raison ? Que ce n'est pas une coïncidence ? - Je crois qu'il délire, dit Charly froidement. - Mais ces carrés rouges c'est... pas normal. - Tu ne va pas t'y mettre toi aussi ? Lui demande Charly. Billy cherche un moyen de passer le temps. Il angoisse à cause de son tournoi. C'est tout. Kim doit nous rejoindre devant le musé. Là-bas . Ils continuent de marcher quand un vieillard étrange attrape le bras de Charly. Il le sert et plonge ses yeux immaculés de sang dans les siens. - Vous devez nous aider ! Dit le vieillard. Charly ne comprend pas. Il regarde Dylan qui n'a pas l'air de comprendre non plus. L'homme, toujours en tenant le bras de Charly, regarde tout autour de lui. Il semble effrayé. Il regarde de nouveau les deux frères. - Je vous en prie ! Puis il part en courant. Dylan et Charly se regardent. Tout les deux surpris pas la scène qui vient de se passer. Aucun des deux ne comprend. Mais Charly trouve une explication. La seule qu'il a put trouver. - C'est sans doute un clochard qui a trop but. - Tu crois ? Lui demande Dylan. - Qu'est-ce que tu veut que ce soit d'autre ? Dylan ne lui répond pas. Il espère que Dylan n'est pas vue ce que lui a aperçu. Ce carré rouge imprimé sur le bras du vieillard. Charly suppose que c'est en parlant constamment de ça qu'il en voit de plus en plus. Ils arrive devant le musé. Kim les embrasse. Elle a le même âge qu'eux. Au cheveux ondulés, d'un châtain rougeoyant. - Je suis vraiment content de te revoir Kim, dit Dylan, mais je dois aller faire une course. Je te rejoins à la maison Charly. Dylan s'en va. Charly reste perplexe. Est-ce que Dylan avait prévue de partir comme ça parce qu'il sait que lui et Kim ne savent pas bien où ils en sont avec leurs sentiments, qu'il veut les laisser discuter ? Ou bien est-ce parce qu’il à réellement vue ce carré rouge ? De toute manière, Charly sait très bien que Dylan n'a aucune course à faire. Son départ est calculé. Billy est en train de feuilleter des livres à la bibliothèque quand il est dérangé. Cette endroits qui est généralement calme subit un bruit de pas et de portes qui claques. Billy reconnaît Dylan qui s'excuse du bruit qu'il fait au prêt de la bibliothécaire et le rejoint. - Dylan, tu pourrais faire moins de bruit ? Chuchote Billy. - Désolé. Il fallait que je te parle. Il c'est passé quelque chose. Dylan lui raconte l'histoire du vieillard. Billy exprime sa stupéfaction un peut fort. Il se retourne pour ne pas voir le regard noir de la bibliothécaire. - Je ne sais pas si Charly l'a vue. Mais il avait un tatouage. Un carré rouge, fini Dylan. Tu sais ce qu'il signifie ? - Il représente les quatre éléments fondamentaux. L'eau, l'air, la terre et le feux. c'était le signe pour trouver les sorcières et les sorciers au moyen âge. - Pour la chasse aux sorcières ? Demande Dylan. - Oui. Mais je ne vois pas le rapport avec le vieillard. Peut-être qu'on est des sorciers. - En temps normal je te dirais que tu délire, dit Dylan. Mais là je ressent comme une envie de te croire. - Comment ça ? - Quand j'ai vue le signe, la deuxième fois, c'était dans un incendie, explique Dylan. - Le feux. - Et d’ailleurs la fille que nous avons tous vue en même temps que le premier carré m'a parlé de feux. Billy s'empresse de sortir une feuille de son sac et débouche un stylo. - Qu'est-ce que tu fait ? Lui demande Dylan. - Je note. Toi tu as été confronté au feux. Moi à la terre. - La terre ? Billy lui explique qu'il était dans la forêt. Qu'il à vue un carré sur un arbre et que la jeune fille lui à dit qu'elle était TERRE à TERRE. - Il nous reste l'air et l'eau, dit Dylan. Je suppose que Charly à vue les carrés dans l'eau. - Exacte. Dans une fontaine et dans un verre. Mais comment tu as sus ? - C'est mon frère jumeau. C'était obligé. - Donc Arthur... l'air ? C'est impossible. - C'est yeux étaient rouge et il était décoiffait, ce qui lui arrive rarement, le vent à dut souffler. Maintenant qu'ils ont ses informations ils cherchent de plus en plus. Dans tout les livres qu'ils trouvent. Mais rien. Quand Arthur rentre chez son oncle après avoir fait les course il est obligé de s'énerver. Il était en froid avec Charly, et maintenant il se met ses deux autres frères à dos. Billy et Dylan pensent qu'ils sont des sorciers. Ils en sont convaincus. Pour la première fois c'est Charly qui paraît le plus raisonnable. Il sont du même côté tout les deux. Il doit bien l'admettre. Quand leur oncle rentre, la conversation est close. Dylan et Charly montent dans la chambre qu'ils partagent et Billy se dirige à l'étage juste derrière eux. Arthur rejoint son oncle dans la cuisine. Cet homme d'une quarantaine d'année à l'air bien fatigué. Ses yeux, au départ d'un vert vaseux, sont rouges. Ses cheveux châtains sont en batailles. Il bois un café. Arthur sort une tasse et s'en sert un aussi. - Oncle Dan, ça va ? Lui demande t-il voyant sa fatigue. - Oui. Beaucoup de travail. Mais toi ? Dit Dan comme pour changer de sujet. - Moi ? S'étonne Arthur. - Oui tu m'a l'air aussi fatigué que moi. - Disons que c'est un surplus de mauvaises choses. - Raconte-moi. - Et bien, déjà, je ne sais pas si je dois arrêter mes études et travailler, explique Arthur. - Pourquoi tu voudrais faire ça ? Demande son oncle. - On est cinq dans cette maison. Et tu te tue au travail. Dylan et Billy font des études. Et Charly, on ne peut pas compter sur lui pour payer les factures. - Ne t'en fais pas, on s'en sortira. Continue tes études. - Je vais y réfléchir. - Et ensuite ? - Comment ça « ensuite » ? demande Arthur sans comprendre. - Que y à t-il de plus ? - Figure-toi que Billy et Dylan se prennent pour des sorciers. (Le regard de Dan devient noir.) Enfin, ils NOUS prennent pour des sorciers. - Pourquoi pensent-ils ça ? Demande Dan en fronçant les sourcils. - Parce qu'ils voient des carrés rouges de partout. (Dan prend un air inquiétant.) Mais c'est simplement qu'ils font une fixation. Pas vrai oncle Dan ? Le visage de Dan devient dur. Tous ses muscles se contractes. Il se lève. Renverse sa tasse mais n'y prête pas attention. - Est-ce que quelqu'un vous à abordé ? Par rapport à ça ? Demande t-il précipitamment. - Oncle Dan... - Répond moi Arthur. (Il le fixe dans le blanc des yeux.) Est-ce que quelqu'un vous a parlé de ces carrés rouges. - Non. Pas que je sache. - Il y a un homme, dit une voix. Charly vient d'entrer dans la pièce. - Un homme ? Qu'est-ce qu'il a dit Charly ? Lui demande son oncle. - Il n'a pas parlé des carrés rouges, explique Charly. Mais il en avait un sur le bras. Il voulait de l'aide. Mais c'était un clochard. - Ça a commencé, marmonne Dan. Allez préparer vos affaires. Charly, demande à Dylan de faire sa valise. Arthur, préviens Billy. Et descendez dans ma voiture dans dix minutes. Dan sort de la pièce au pas de course. Arthur reste là. Silencieux. Il regarde Charly, bouche-bée. Charly lui tape sur l'épaule et lui dit de monter. De faire ce que leur oncle demande. Arthur suit Charly dans les escaliers. Il le voit entrer dans sa chambre et jeter une valise sur le lit tout en donnant les ordres de leur oncle à Dylan. Il ouvre la porte de la chambre de Billy. Celui-ci n'y est pas. - Billy ! Hurle t-il. Personne ne répond. Il cherche dans toute la maison mais ne le voit pas. Arthur descend voir son oncle. Dan lui demande de préparer ses affaires. Lui cherchera Billy. Il fait son sac le plus vite possible et descend devant la voiture de Dan. - Arthur prend le volant ! Dit Dan. Il lui donne ses clefs. Les trois frères ont à peine le temps de monter que leur oncle demande à Arthur de suivre le chemin indiqué par le GPS. - Et Billy ? Demande Dylan. - Je le retrouverais. Partez devant. Arthur, un peux bouleversé et complètement largué démarre. Il passe sa vitesse et s'enfuie. Voyant la silhouette de son oncle s'éloigner dans le rétroviseur. Il se demande ce qu'il se passe. Si leur oncle n'est pas en danger. Mais surtout, maintenant où est-ce qu'ils vont ? Il espère retrouver le plus vite possible tous ses frères et sont oncle. Comprendre ce qu'il se passe.
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